Rencontre Drupal Dakar
Un meetup drupal à Dakar, c’était l’occasion de discuter avec Papa Oumar FALL membre de la communauté Drupal Sénégal et avec Patrick NSUKAMI Java EE Developer.
Est ce qu’internet peut changer mon monde ?
Ces derniers temps les coupures intempestives d’électricité ou délestages m’ont poussé à beaucoup twitter, à mettre à jour mon statut facebook et à lancer plusieurs mouvements parallèles sur internet pour informer les gens sur les coupures d’électricité.
Et je viens à me poser cette question:
Est ce qu’internet peut changer mon monde en bien?
Nous n’avons pas attendu les vagues de soulèvement populaire en Tunisie, en Égypte ou en Algérie pour utiliser les réseaux sociaux comme outils de contestation, de propagande ou d’information. Je me souviens que depuis l’existence du net au Sénégal les internautes se le sont appropriés comme outils de protestation, moi en premier avec la création d’un site de propagande lors des élections en 2000, que vous trouverez à cette adresse http://dofbi.itgo.com/sn/. En ce temps-là, il n’y avait pas de réseaux sociaux, mais on y croyait et il y a eu un vent de changement avec l’avènement de l’alternance. Quel a été la part d’internet ? Je ne sais pas, mais je pense que les médias sénégalais y ont joué un grand rôle , ils nous ont informé en temps réel, ce qui nous a changé de la radio télévision sénégalaise (rts) qui était pro pouvoir et de radio france international ( rfi). Nous avions SudFM, Walf fadjri pour ne citer que ces deux-là.
Pour répondre à cette question, je me suis demandé quel est le rôle de l’Internet de nos jours?
L’Internet est partout! Dans nos maisons, nos entreprises et dans nos villes sa couverture augmente de jours en jours, son coût à diminuer, il est loin le temps où il fallait payée 2500 FCFA l’heure de connexion. Desktop, laptop, notebook, mobile, télé et en bonus ils ont inventé facebook et les réseaux sociaux, eh oui que comme le « youza » (danse), facebook est très populaire partout au Sénégal chez les jeunes, bien quand général le sénégalais moyen ne peut se payer le luxe d’un profil facebook ; la communauté sénégalaise dans les réseaux sociaux n’est pas à négliger et leur clic qui donne des news du pays à la diaspora.
Donc Internet au Sénégal, en général, a pour rôle premier d’informer (média, news, mail), de divertir les jeunes et de temps à autre d’outils de travail pour une petite minorité.
Pour ce qui est du clic citoyen, je dirai qu’on est encore très loin de ce modèle d’internet qui permettrait aux administrés de communiquer avec les administrateurs, à une communauté d’utiliser le meilleur du net pour communiquer entre eux, partager des informations utiles, trouver des solutions en commun à leurs problèmes.
L’internaute sénégalais, préfère souvent se cacher derrière un pseudo pour commenter dans les sites d’actualité, blogs et forum par peur de représailles. J’entends toujours quelqu’un me dire « qu’on va te cassé la gueule un de ces quatre pour les propos que tu tiens ».
Avec l’avènement de facebook tout le monde a crée son profil, bien que certains confondent encore profil et page fan, mais n’empêchent ils sont tous là : média, startup, frère, cousin, cousine, papa, maman et tous ont trouvé le moyen d’utiliser le net d’une manière différente, merci facebook ! Et oui il y a plus de clic sur facebook que sur les blogs, certains viennent même à oublier leur vie privée heureusement que facebook rectifie le tir pour eux. Mais la réalité est là, les sénégalais communiquent, échangent des photos et vidéos.
Et comme d’habitude les médias ont été largués dans cette histoire, quand je parle de média je parle des médias classiques télévisions, radio et presse écrite, ils n’ont pas su profiter de l’avènement du net et des réseaux sociaux. Si vous cherchez de l’info, il faut aller chez les blogueurs ou les pages facebook, si vous cherchez du job aussi .
Changer mon monde, comment ? Par des actions ?
Un clic citoyen, pourquoi pas! Fort de toutes ces personnes qui utilisent les réseaux sociaux, habitent le pays, ont un mobile à portée de main et désirant un changement, pourquoi ne pas utiliser les nouvelles technologies pour échanger, s’informer, alerter, mesurer et partager.
Certains me diront qu’un clic ne peut rien faire, qu’une révolution ne peut être numérique et que des changements ça se fait ailleurs que sur Internet; je leur répondrai qu’il y a un début à tout.
Ces personnes sont comme certains informaticiens, qui ne comprennent pas pourquoi ,dans notre communauté DakarLug, on partage le savoir, les codes sources et l’information. Pour eux partager ne leur permettra de trouver du travail, ni de gagner de l’argent. Ils sont dans une logique individualiste; quand les problèmes d’électricité se posent, ils vont se payer un groupe électrogène s’ils ont les moyens et le reste ce n’est pas leur problème. Je peux citer beaucoup d’exemple du genre mais cela ne servirait à rien.
Quand on habite un pays, une maison ou un quartier ou qu’on travaille dans la même entreprise on a des droits et des devoirs . Et pour moi l’informatique, l’internet, les nouvelles technologies peuvent aider à respecter ces droits et devoirs par l’ouverture des données et la transparence de l’information tout en protégeant la vie privée.
Quand je parcours la toile je me demande souvent si ces faits se passent dans mon pays, hausse des prix, routes coupées ou barrées, coupures d’électricité et que l’on donne un planning de délestage qu’on ne respecte pas etc…
Aujourd’hui combien cela coûte à un état ,comme le notre, d’utiliser les ntic pour nous informer et apporter plus de transparence?
Je ne sais pas, mais à vous citoyens je vous demande; aujourd’hui combien cela vous coûtera de prendre votre mobile d’informer ou de vous informer sur les prix des denrées, sur les coupures d’électricité, d’eau, sur la santé de votre nourrisson etc… Ce sera le prix d’un sms, d’une connexion mobile ou internet. Prendre les bons côtés de la technologie permettra d’économiser du temps, de l’énergie, de l’argent mais surtout d’avoir cette transparence qui est nécessaire dans toute démocratie.
Ils sont là, ces mouvements qui utilisent les ntic et qui font appel à cette transparence, ils ont juste besoin de travailler en commun pour pousser l’état, la société civil et les sénégalais à suivre.
Pour répondre à la question est ce qu’Internet peut changer mon monde, je réponds oui. Parce qu’il me permet de communiquer, de partager, d’échanger et de créer en temps qu’artiste. Cet outil formidable peut aussi servir au peuple sénégalais s’il est utilisé à bon escient. Il est grand temps qu’il se l’approprie
Console Bonjour, le Senegal 2.5
Avant de commencer
Ce document n’est pas destiné à couvrir entièrement chaque sujet, son but est de vous aider à vous familiariser avec Blender 2.5 et son nouveau API Python.
Beaucoup de choses ont changé pour Blender à la fois technique et artistique avec la venue de Blender 2.5. Pour les scripteurs, nous avons affaire à Python 3.1 à la place de l’ancien support de Python 2.6. Nous sommes également face à une nouvelle façon de penser de nos interfaces.
Une liste rapide des choses qui peuvent être utiles à connaître avant de commencer:
Ce que vous ferez
Exécutez le script « Bonjour le Senegal » dans la console de Blender
Dans l’interface graphique de Blender, passez à la vue Scripting.
Vous devriez avoir un espace de travail qui se présente comme suit.
Exécuter Bonjour, le Senegal
Temps de code : tapez le code qui suit dans l’éditeur de texte.
print("Bonjour, le Senegal")
Pour exécuter, appuyez sur Entrer.Vous devriez voir » Bonjour le Senegal » imprimés.
Félicitations, vous venez de lancer votre premier script Python dans Blender. Mais il y a plus!
Si vous vous demandez quel type d’information ou de paramètre donner a print: après avoir tapé print au niveau de la console, cliquez sur le »Button Autocomplete » (Saisie semi-automatique) ou ctrl+space, vous aurez toutes les informations sur la méthode print.
Donc on pourrez avoir le code suivant:
pays="Senegal" print("Bonjour, le",pays)
Lectures recommandées
Promesse tenu maps.google.sn est opérationnel
L’année 2009 a été très Google pour la communauté de développeur et d’internaute sénégalais. En effet, tout a débuté avec un atelier Google Maps le 08 et 09 Juin 2009 à l’Hôtel Pullman Teranga, suivit des journées Google disons G-Sénégal entre le 20 et 21 novembre 2009 a l’Hôtel Sokhamon.
Toujours dans une culture d’expansion qui est propre à Google, l’année 2010 s’amorce aussi avec du Google made in Afrique avec le lancement de Nouveaux domaines Maps dans 30 pays africains. En résumer aujourd’hui il vous est possible d’accéder à Google Map par le billet du lien suivant: http://maps.google.sn/; bah oui un Google Map propre au Sénégal avec tous les avantage qui vont avec.
En effet un grand travail a été fait depuis l’année dernière par Monsieur Tidjane Deme (représentant de Google au Sénégal) pour rendre Map Sénégal plus compétitif en mettant à jour la carte; mais aussi avec des photos satellite vieux de trois mois et à cela vous ajouter une formation aux développeurs et utilisateurs pour leur permettre de mieux s’approprier l’outil dans leurs différents projets.
Vous avez une entreprise, une association un petit business, il vous est possible aujourd’hui de l’ajouter sur Map Sénégal, ce qui permettra à vos futurs clients de pouvoir s’y rendre sans que vous perdiez des heures à leur expliquer.
je cherche la sgbs qui se trouve à Castors, facile je tape sur mon Maps Sénégal « sgbs castors, dakar » et j’ai le résultat.
Avec ces grands changements j’espère que l’Afrique ne seras plus en retard dans le futur et sera considérée au même titre que les autres pays de la toile et qu’elle pourra aussi bénéficier d’une expertise local et vous les développeurs ou utilisateurs aurez une part à écrire dans l’histoire de l’internet.
Sur ce à vos Google Maps. Si votre entreprise, association, salon de coiffure, boutique de prêt à porter ou autre business et activités ne s’y trouve pas il faut le référencer sur la carte, si vous ne savez pas par où commencez nous nous ferons le plaisir de vous montrez comment lors de nos prochains articles.
Premier Barcamp organisé au Sénégal
Le premier BarCamp organisé au Sénégal s’est déroulé les 23 et 24 janvier 2010 sur l’ile de Gorée. Les participants ont présenté des applications portant sur la voix sur IP, développé des contenus web avec HTML5, fait du « live blogging », diffusé de la vidéo en direct sur Internet (streaming live) à partir d’un téléphone portable ou encore fait des présentations sur les règles d’accessibilité du Web avec la norme WCAG 2.0, le Web sémantique, la technologie java mobile, la cartographie avec Google Maps, etc. Le BarCamp a été clôturé par la remise du prix de la meilleure application Web par Mohamed Tidiane Seck, Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) à un groupe d’étudiants de l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ayant développé une plateforme Web 2.0 présentant l’Ile de Gorée.
Barcamp : http://barcampgoree.org/